Les jeux vidéo, le coupable idéal ?

Les jeux vidéo seraient-ils le coupable idéal ? En effet, de nos jours dès qu'une tragédie touche un jeune, les jeux vidéo sont les premiers à être pointés du doigt. Les raisons d'un tel acharnement sont multiples.

Tout d'abord, il faut chercher l'origine de ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Les manettes et autres joysticks très prisés des jeunes dépassent souvent la compréhension des parents. Ce manque de contrôle sur le monde virtuel provoque une réaction craintive des non-initiés, parents en tête de liste. Notamment lorsque la progéniture passe de plus en plus de temps devant son écran.

Il faut dire que les médias se nourrissent de cette inquiétude grandissante, à tel point que le Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV) parle de véritable désinformation. L’exemple le plus éloquent est daté du 2 mars 2009. Une fillette a été poignardée par sa mère. Pourtant, les médias s'empressent de rapporter que la fillette aurait été tuée par son propre frère (réputé pour jouer à des jeux violents) en mettant en cause une querelle pour une console de jeu. Le SNJV publie à la suite de ces évènements un communiqué afin de fustiger une nouvelle stigmatisation des jeux vidéos qui vise éternellement à justifier les actes de déséquilibré.

Accuser sans fondement ce secteur est sans doute plus aisé que la prise de conscience de problèmes de société. Il est prouvé que les cas avérés où la responsabilité des jeux est avérée sont rares et isolés. Alors, les jeux vidéos, un coupable idéal ?

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